Publié le 7 novembre 2014 sur Bible urbaine
La designer participe à la Braderie de Montréal depuis 2007. Elle prendra part à cette édition de la Braderie de Québec pour la toute première fois. Lorsque nous lui avons demandé pourquoi elle apprécie ce rendez-vous des amateurs de mode, qui fêtait son vingtième anniversaire cet automne, elle nous explique: «C’est le contact avec le public. Les seuls évènements de vente que je fais sont la braderie et les ventes d’ateliers. Voir les gens essayer mes vêtements, ça me donne des indices pour savoir ce qui fait bien. Ça permet aussi de liquider ce qui me reste des anciennes collections.»
La jeune femme nous explique qu’elle a toujours voulu être créatrice de vêtements. «J’étais toute petite et je dessinais déjà des vêtements; j’avais 6-7 ans. J’avais mon nom de griffe et je mettais des prix à côté de mes vêtements. C’est vraiment un rêve d’enfant qui s’est réalisé, que j’ai toujours conservé en moi. Je viens de Trois-Rivières et je suis allée à Montréal étudier au Collège Marie-Victorin. J’ai travaillé dans l’industrie quelques années avant de partir à mon compte.»
La créatrice mentionne qu’elle puise son inspiration dans la vie de tous les jours. «Quand je crée, il faut que j’aie envie de porter mes vêtements. Je suis inspirée quand je suis en voyage, quand j’écoute de la musique. D’une collection à l’autre, c’est jamais vraiment pareil. Je m’inspire beaucoup des tissus, des matériaux quand je vais voir mes fournisseurs. S’il y a un imprimé que j’aime, tout de suite je vois une robe là-dedans, c’est instantané.»
Elle commence toujours la création d’une collection avec les tissus qu’elle se procure chez ses distributeurs avant de dessiner ses modèles. Elle prend des échantillons de ses tissus coup de cœur. Avec cela, elle va faire des assemblages. «J’aime bien mélanger les textures, les couleurs, les mixtes», a-t-elle confié.
Guylaine partage ses préférences dans ses créations: «Je pense que mes chemisiers, à chaque collection, ils sont vraiment aimés. Ce sont toujours mes pièces favorites, je suis très chemisiers. Mes robes aussi fonctionnent beaucoup auprès de la clientèle.»
Sa clientèle cible est assez large, selon la propriétaire de Grob. Les femmes qui achètent ses vêtements se situent entre 20 et 45 ans: «Ça va dépendre de chaque modèle. J’ai des petites vestes qui peuvent faire à tout le monde. Ils sont faciles à porter, mes vêtements. Ce sont des vêtements de tous les jours.» Parmi les commentaires positifs qu’elle reçoit le plus souvent de ses clientes, sa griffe est semble-t-il très confortable, et ses tissus, vraiment doux et appréciés.
La conceptrice s’approvisionne chez des fournisseurs de tissus à Montréal. Elle précise que plusieurs autres artistes vont aussi choisir leurs tissus dans ces endroits. Entre créateurs, elle explique qu’ils essaient de se le dire lorsqu’ils sélectionnent un tissu coup de cœur. Pour ainsi éviter des modèles trop similaires, qui se retrouveraient dans les mêmes boutiques.
Guylaine Roberge sera à La Braderie de mode québécoise de Québec, qui aura lieu du 7 au 9 novembre au Terminal des croisières Espace Dalhousie. De plus, elle ouvrira les portes de son atelier au public lors du Marché de Noël avec les designers de la Grover (sur Parthenais). Ce dernier aura lieu du 11 au 14 décembre prochains. Pour découvrir ses vêtements confortables et coquets, visitez son site Web au www.grobcollection.com.