Publié le 16 avril 2014 sur Bible urbaine
Pascale Viau a participé à plusieurs éditions du shopping semestriel dans la section Espace relève créative. Lorsque nous lui avons demandé pourquoi elle aime participer à ce rassemblement de créateurs québécois, Pascale explique: «Ça m’amène vraiment le contact avec les clients, car je n’ai pas de boutique. Il y a beaucoup d’achalandage, ça me fait connaître davantage. C’est une belle opportunité, je pense, de se faire connaître surtout dans l’Espace relève créative, en tout cas c’est un bon début.»
La jeune femme se distingue par son côté écologique, puisqu’elle approche les designers pour trouver du métrage restant, des fins de rouleaux. Autrement, ce tissu est «abandonné» par les autres designers, soit parce qu’il n’en reste pas assez pour une pièce, soit parce que le designer a décidé de ne plus utiliser ce tissu. Elle est éco puisqu’elle ne génère pas de demande de textiles.
La créatrice mentionne qu’elle trouve son inspiration pour ses créations dans la vie en général: «Ça peut être quand je vois quelqu’un dans la rue ou à l’écoute d’un film. Les idées me viennent sans que j’en sache nécessairement la provenance. Il y a une chose que je peux dire par contre, c’est que les textiles m’inspirent, car je dois me baser sur les tissus trouvés pour créer.»
Selon Pascale Viau, elle se différencie par sa touche éco. C’est une valeur ajoutée dans le sens qu’on ne perçoit pas vraiment ce style dans ses vêtements, épurés et classiques. La designer est passionnée par ce qu’elle fait et ça paraît. Elle précise qu’au départ elle est créative et qu’elle aime en plus le travail manuel. Selon elle, il y a beaucoup de rationnel et de créatif dans le fait de créer des vêtements, et elle possède ces deux côtés. Également, elle aime toutes les étapes de la conception du vêtement, du patron jusqu’à la fin de la confection.
L’artiste s’enflamme lorsqu’on lui demande pourquoi il est important d’acheter des produits québécois: «Ça fait rouler l’économie, ça fait travailler les gens d’ici. On a une passion, c’est pas juste une passion sur un coup de tête. On a aussi de bons créateurs, une belle main-d’œuvre, un produit de qualité qui va rester beau avec les années.»
La conceptrice précise que les robes se vendent bien à la braderie: «Une fois que tu as adopté la coupe, tu sais qu’elles vont toutes bien te faire. J’aime aussi travailler les rayures et je crois vraiment que ça convient à plusieurs styles de personnes.» Pascale Viau est particulièrement fière d’avoir réalisé son premier manteau avec un tissu qu’elle gardait depuis longtemps, mais qu’elle ne savait pas trop comment utiliser. Elle est fière de ce bon résultat, alors il est fort probable qu’elle aura envie d’en faire d’autres lors de ses futures collections.
Restez à l’affût: il y aura probablement une soirée avec ses créations au mois de mai en partenariat avec Pinkmuchacha. Consultez sa section Évènements pour plus de détails. Pour découvrir ses vêtements féminins et raffinés, visitez son site Web au http://pascaleviau.com.