Publié le 1er juillet 2014 sur Bible urbaine
Laurane Cambacérès en est à sa première participation au Salon Bijou Bijoux. Lorsque nous lui avons demandé pourquoi elle désire participer à ce regroupement d’artistes passionnés par le bijou, elle explique: «C’est le fun d’être avec d’autres créatrices qui ne font pas les mêmes choses que moi et qui partagent cette passion pour les bijoux. L’an passé, je n’ai pas participé et cette année, quand ils m’ont contacté, j’étais très heureuse. J’ai jamais participé à un salon aussi long et gros, qui dure quand même quatre jours…»
La jeune entrepreneure a commencé à faire des bijoux en pâte polymère depuis longtemps, mais elle est établie dans le métier depuis trois ans, après s’être installée définitivement à Montréal. Elle explique qu’elle a été soutenue au Québec pour partir son projet, contrairement à la France où il est plus difficile de gagner sa vie avec cette activité. Ici, il y a vraiment une considération pour les entrepreneurs qui est intéressante, selon l’artiste.
L’amoureuse de gourmandises mentionne qu’elle s’inspire des vitrines de boutiques de pâtisseries pour ses collections: «Ils renouvellent leur concept et moi je les fais en bijoux. La boutique Point G, par exemple, m’inspire énormément, car ils sortent toujours des couleurs vraiment folles. Ça m’aide à faire de la nouveauté tout en restant quand même dans mon concept.»
Elle utilise la pâte polymère, car elle explique qu’elle peut faire tout ce qu’elle veux avec cette matière: «Je peux tout sculpter dedans, je fais mes couleurs, j’ai une liberté d’utilisation infinie que je n’aurais pas avec d’autres matériaux. Je peux alors donner libre court à mon inspiration.»
Selon Laurane, elle se distingue des autres créatrices de bijoux par:«La petite folie qu’il y a dans mes bijoux, la gourmandise et le détail dans chacune de mes pièces qui est vraiment apprécié de mes clientes. C’est aussi mon choix de couleurs, le style gourmand et enfantin que beaucoup de femmes ont gardé en elles, je pense.» On remarque également la présence de sa couleur préférée sur plusieurs de ses œuvres: le rose. Elle ajoute qu’elle utilise aussi cette couleur à cause de son camaïeu possible à exploiter.
La conceptrice est particulièrement fière de sa création multichaînes qui se retrouve dans sa collection été, car cela demande plusieurs heures de travail et beaucoup de patience pour faire les breloques et assembler les chaînes. D’ailleurs, Laurane porte beaucoup cette création et les gens s’arrêtent souvent pour l’admirer. Ses plus gros vendeurs, lors des salons, sont les boucles d’oreilles beignes et macarons. Elle constate: «Je pense à l’accessibilité du prix. Elles sont seulement 14 $. Et à la possibilité de convenir à la fois aux femmes et aux enfants. Pour ce qui est de la vente sur le Web, les pièces plus imposantes comme les fioles ou les cloches sont plus populaires.»
Évènements à surveiller: Chez Laurette sera à l’Espace Pop avec trois autres designers (Kim B, Meemoza et UNA) du 17 au 19 juillet et elle fera partie également des artisans au Marché des possibles, qui a lieu dans le Mile End en août. Pour découvrir ses bijoux gourmands et coquets, visitez sa boutique en ligne au: www.chezlaurette.ca.